Le droit familial
et la garde d’enfants.

Garde d’enfant et droits d’accès.

La garde des enfants reste une décision extrêmement délicate lors d’un divorce ou d’une séparation et se trouve souvent au cœur des litiges familiaux. De mauvaises décisions notamment motivées par des choix irréfléchis et précipités ou de fortes émotions, pourraient avoir des conséquences regrettables pour le futur comportement d’un enfant, de la relation entre un parent et son enfant, et celle entre les parents. Gardez toujours à l’esprit que toutes décisions concernant la garde des enfants doivent être prises seulement et uniquement selon l’intérêt de l’enfant et doivent toujours demeurer le centre des préoccupations des deux parties.

La garde partagée.

Si les parents s’accordent pour une garde partagée de l’enfant, nos avocats qualifiés vous assisteront à la fixation de tous les barèmes juridiques devant la cour soit la durée de la garde, les heures de prise et de retour de l’enfant, les transports à effectuer, la pension alimentaire à payer s’il y a lieu, etc.

La garde exclusive avec ou sans droits d’accès.

Si vous demandez la garde exclusive – pour l’intérêt de l’enfant −, certains paramètres peuvent s’appliquer concernant les droits d’accès au parent n’ayant pas la garde. C’est-à-dire que ce dernier peut visiter son enfant à certaines occasions, et ce, pendant une période déterminée, soit dans des établissements de droits d’accès, soit dans un endroit prédestiné (résidence, place publique, etc.).

N’oubliez pas qu’un juge favorise toujours un contact égal des deux parents avec l’enfant. Dans la grande majorité des cas, réclamer la garde exclusive requiert de la part du demandeur de justifier plusieurs raisons valables et principes moraux, toujours fondés pour le bien-être de l’enfant.

Selon quels barèmes la garde est-elle établie ?

La garde d’un enfant est toujours établie selon les besoins et les intérêts de ce dernier et non ceux d’un parent.

Les deux parents ont le droit légal d’avoir la garde de l’enfant, ce qui revient à dire qu’un parent ne peut s’accorder la garde complète d’un enfant sans une entente réciproque des deux parents ou sans que les tribunaux n’aient tranché juridiquement la question. Avant d’entamer toutes procédures judiciaires, il revient évidemment aux parents de décider d’un accord commun le type de garde et des droits de visite. En cas de désaccord, la décision revient aux tribunaux, qui trancheront en fonction de multiples critères.

En voici quelques brefs exemples :

Les gestes à poser pour la garde d’un enfant.

Comme tous adultes, les enfants ont des besoins fondamentaux, refoulent de profondes émotions et adoptent différents comportements selon les événements et les épreuves qui surviennent dans leur vie. En apprenant le divorce ou la séparation de ses parents, ils peuvent, les premières semaines, se mettre à l’écart et s’isoler dans leur chambre, à l’école, lors d’une activité et même en présence d’amis. Il est alors essentiel de ne pas bouleverser davantage l’univers d’un enfant.

Votre rôle parental implique que vous devez :

La déchéance de l’autorité parentale.

La déchéance de l’autorité parentale est prévue à l’article 606 du Code civil du Québec. Il s’agit de la peine « capitale » en droit de la famille, puisque cette mesure dépouille le parent concerné de ses droits parentaux, mais jamais de ses obligations envers l’enfant.

Lorsque la déchéance de l’autorité parentale est totale, elle est susceptible de mener à la rupture du lien de filiation par le mécanisme de l’adoption et peut aussi mener à une demande de changement de nom de l’enfant. – C. (G.) c. V-F. (T), [1987] 2 R.C.S. 244.

garde d’enfants
Par ailleurs, les enseignements de la Cour suprême du Canada ont établi qu’il ne suffit pas de prononcer la déchéance parentale en concluant qu’une personne a commis, par action ou abstention, un manquement grave et injustifié à son devoir de parent. – Droit de la famille–320, [1987] 2 R.C.S. 244.

En effet, il faut aussi qu’il soit prouvé qu’il est dans l’intérêt fondamental de l’enfant de recourir à cette mesure, le tout tel qu’il est stipulé aux articles 32 et 33 du Code civil du Québec. – Droit de la famille–320, [1987] 2 R.C.S. 244.

Ainsi, pour que la déchéance de l’autorité parentale soit prononcée, deux conditions cumulatives doivent-elles être respectées, à savoir la preuve d’un motif grave et la preuve que la déchéance est dans l’intérêt de l’enfant.

Le fardeau desdites conditions repose sur celui qui demande une telle mesure.Il est à noter que la déchéance est un recours rare et complexe, puisque les tribunaux, avec raison, doivent être hautement convaincus que la personne a fait défaut à ses devoirs parentaux.

Contactez-nous !

Vous souhaitez présenter une demande au Tribunal, et que vous avez besoin d’assistance
Contactez-nous pour une première consultation avec l’une de nos avocates exerçant principalement en droit de la famille et en droit de la protection de la jeunesse.
Portrait professionnel de Me Rosalie Larouche, Directrice du département de droit familial, Avocate.

Me Rosalie Larouche

Directrice du departement

Me Rosalie Larouche est directrice du Département de droit familial.

Ses mandats touchent principalement les conflits familiaux en Cour supérieure, comme la garde d’enfants, divorce, demandes de pension alimentaire pour enfants et pour conjoints, et aussi ceux reliés à la protection de la jeunesse, en chambre de la jeunesse de la Cour du Québec.

Les arts et la musique occupent une place de choix dans la vie de Me Larouche, qui, avant de plaider devant les tribunaux, a œuvré à titre de responsable des communications pour les Jeunesses Musicales du Canada, puis de coordonnatrice artistique pour le Concours Musical International de Montréal.

Me Larouche est membre du Barreau depuis 2020, elle est diplômée de l’Université du Québec à Montréal en droit, du Conservatoire Royale de Musique de Bruxelles, et de l’Université de Sherbrooke en piano, puis de HEC Montréal en gestion des organismes culturels avec une mention d’excellence.

Elle est membre du conseil d’administration du Festival de Lanaudière, et fait partie de l’Association des Avocats et Avocates en droit de la famille du Québec.

Portrait professionnel de Me Leila Nemouchi, Adjointe juridique.

Leila Nemouchi

Adjointe juridique
Avec plusieurs années d’expérience dans des rôles administratifs et le service à la clientèle, Leila est une professionnelle expérimentée dédiée à l’optimisation de l’efficacité et à la satisfaction des clients. Son parcours étendu vient renforcer l’engagement de notre équipe à offrir un service de qualité supérieure.

Me Aurélie Messang

Avocate
Me Aurélie Messang a rejoint notre équipe en tant que stagiaire du Barreau puis en tant qu’avocate en Droit de la famille.Sa pratique s’étend notamment dans les dossiers de divorce et séparation, de temps parental, pension alimentaire et également dans les dossiers d’adoption.
Me Messang comprend que les dossiers en matière familiale peuvent être délicats à gérer et vous accompagnera dans ce processus avec sensibilité. Minutieuse et attentives aux préoccupations de ses clients, elle veillera à défendre avec détermination vos intérêts.

Éducation et Associations:
Faculté de Droit de Nancy ( Maîtrise I)
Faculté de l’éducation permanente – Université de Montréal
Membre du Barreau du Québec
Langues: Français

Me Sofia Perez

Avocate
Me Perez a rejoint l’équipe de Riendeau Avocats en tant qu’avocate après y avoir fait son stage du Barreau. Diplômée de l’Université de Montréal, Me Perez plaide devant la Cour supérieure du Québec et sa pratique touche à tous les aspects du droit familial, incluant le divorce, la garde d’enfant, la pension alimentaire et le partage des intérêts financiers.
Dans le cadre de sa pratique, Me Perez se distingue par son approche humaine, sa capacité d’écoute et son professionnalisme. Ayant à cœur la protection des intérêts de ses clients, elle saura vous guider vers des solutions durables et appropriées à votre situation.

Éducation et Associations:
Université de Montréal (LL.B)
Membre du Barreau du Québec
Langues: Français , Anglais , Espagnol

Me Ndeye Ndoye

Avocate
Me Ndoye a rejoint l’équipe familiale de chez Riendeau avocat en janvier 2022. Membre du barreau du Québec depuis 2015, son expérience et son expertise constituent un véritable atout pour notre cabinet.
Ses domaines de pratique sont, entre autres, le droit civil, le droit de la famille, le droit de la jeunesse, le droit international et l’enlèvement international d’enfant.
Me Ndoye a étudié le droit en Afrique, en France et au Canada. Elle a obtenu plusieurs diplômes en droit délivrés par des universités situées dans trois continents différents, notamment l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. Cette diversité lui a permis de développer de solides connaissances en droit international.
Au fil des années, Me Ndoye a plaidé et gagné des dossiers d’envergure à la Cour supérieure et à la Cour d’appel du Québec, tant en droit civil, en droit familial qu’en droit international. Ayant à cœur l’intérêt de ses clients, elle donne toujours son maximum pour rassurer ses clients et leur offrir les meilleures chances de succès.

Éducation et Associations:
LL.L : Université d’Ottawa
PhD (Doctorat) en droit: Université de Strasbourg (France)
Maîtrise en droit: Université de Perpignan (France);
Licence en droit de l’entreprise: Université Gaston Berger (Saint-Louis)
Langues : Français , Anglais

Andréann Paquin

Technicienne juridique
Andréann a été diplômée du Collège Ahuntsic en Techniques Juridique en mai 2020 et a passé une année en tant que greffiere-audienciere a la Cour Supérieure.
Chez Riendeau depuis Janvier 2021, elle est une grande passionnée de droit et de recherche juridique. Organisée et efficace, Andréann a su mettre ses connaissances et ses habiletés de greffière au service de notre cabinet.

Marie de Guise

Étudiante en droit
Diplômée de l’Université de Montréal en 2024, Marie de Guise a d’abord travaillé comme étudiante dans l’équipe de droit de la famille chez Riendeau Avocats. Elle a ensuite rejoint l’équipe à titre de stagiaire en 2025, sous la supervision d’avocats d’expérience.

Marie de Guise pratique en droit de la famille, principalement en temps parental, pensions alimentaires et droit de la jeunesse. Empathique et attentive, Marie de Guise comprend les enjeux délicats dans ses dossiers et accompagne ses clients dans leurs démarches judiciaires.

Marie de Guise a remporté le prix de la meilleure plaideuse au Canada dans le cadre d’un concours de plaidoirie natiobal en 2024. Elle saura défendre avec détermination votre situation devant les tribunaux.
Contactez-nous
Appelez
Contact us
Call